La recherche désespéré du bonheur

Tout être sensible est désespérément à la recherche du bonheur. S’efforcer avec beaucoup d’énergie d’obtenir cette situation, cette relation, cet état émotionnel, ce concept qui, selon lui, apportera le bonheur, aussi momentané soit-il. Réalisant ceci, et dans son incroyable générosité, seigneur Bouddha a cherché à découvrir les moyens par lesquels ce désir pourrait être vraiment satisfait. La découverte révolutionnaire du Bouddha, ce qui distingue le Dharma de tout ce qu’on appelle « religion », c’est que le bonheur est l’état vrai, naturel et inhérent de tous les êtres vivants et que, par conséquent, le vrai bonheur ne doit pas et ne peut être recherché en dehors de soi.

Le bonheur intérieur

La base étant le grand bonheur intérieur, l’amour qui rayonne vers le monde en général et vers chaque être vivant en particulier est le chemin, l’extinction de tout « besoin » personnel ou désir est le fruit, le bien de chacun sa floraison. De l’accomplissement sans mesure de son illumination, s’épanouirent 84.000 méthodes, chacune délicieuse, chacune une porte s’ouvrant à l’illumination. C’est ce que nous appelons sutrayana, la culture de la paix ; mahayana, la culture de la compassion ; et vajrayana, la culture des deux par coïncidence. Chacune de ces 84 000 façons peut être considérée avec confiance, tout comme on s’adresserait à son meilleur et plus fidèle ami.

Tantrayana a trois types de techniques

Tantrayana a trois types de techniques :

  • celles qui utilisent principalement le corps,
  • celles qui utilisent principalement la parole
  • celles qui utilisent principalement la pensée.

Toutes ces techniques ont émergé de façon définitive dans l’Inde du XIe siècle environ, et ce sont les méthodes des mahasiddhas ou Grands Accomplis, dont la princesse Laksminkara faisait partie. Ces mahasiddhas, souvent des gens tout à fait ordinaires, certains analphabètes, d’autres même des criminels qui néanmoins…. par la bonté du gourou et la bénédiction de son enseignement… ont connu une véritable explosion intérieure de bonheur, si bouleversante qu’ils ont ensuite consacré leur vie à le partager avec autrui.

Jusqu’au Tibet

Les lignées de ces Grands Accomplis ont ensuite été amenées au Tibet où elles ont été pratiquées et préservées pendant près de 1000 ans. Beaucoup des grands lamas du Tibet sont, en fait, les réincarnations de ces mêmes maîtres. Les  » Naljor  » sont des pratiques qui visent principalement à atteindre le bonheur inné par la manipulation des énergies du corps, l’utilisation de postures physiques, l’application de pressions à des points très spécifiques du corps, l’utilisation de mantras, et certaines visualisations, enfin les pratiques de chant et de danse spontanés (Dakini).

Réflexion par Lama Katag